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Interview : "Techdiplomatie - Les nations GAFA"

À nouvelle nation, nouveau diplomate. Voilà la logique qui a poussé le Danemark à annoncer la création d’un “ambassadeur du numérique” auprès des géants du web. Une première. Ce petit pays du nord de l’Europe, pionnier sur bien des sujets concernant l’innovation, entre de plain-pied dans l’ère de la “techplomatie”. Cette démarche peut tout à fait se justifier. Mais c’est aussi une rupture dans les relations “traditionnelles” entre États et entreprises. D’autres nations, en premier lieu la France, ont-elles intérêt à s’en inspirer ? Ou au contraire s’en défier, malgré les apparences.

Extrait :

"En se dotant d’un “techdiplomate”, le gouvernement danois entend renforcer l’attractivité du pays. “Cette démarche vise à attirer les investissements des Gafa, par exemple des data centers et des infrastructures pour le nord de l’Europe”, explique Bernard Benhamou, le secrétaire général de l’Institut de la souveraineté numérique et ancien conseiller numérique auprès de l’Ambassadeur de France aux Nations Unis. Un enjeu fort pour un “petit” pays qui peine à attirer les entreprises étrangères. Ces dernières sont responsables de 20 % des emplois du pays, mais ne représentent que 1 % des sociétés installées. On en revient ainsi la raison d’être de la diplomatie : représenter son pays, protéger ses intérêts, négocier mais aussi développer des relations. Avec des États sur des territoires, mais pas seulement. Mondialisation oblige, le pouvoir ne s’arrête pas aux frontières et aux souverainetés des États."

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